Prairies

Désormais dans les Prairies, le paysage plat mais beau. Le ciel et les couleurs sont magnifiques. On suit de longues routes et profite du voyage.


Prairies
envoyé par here_and_there. – Voyage et découverte en vidéo.

Dernier week-end avant de dire adieu à la côte ouest. Ensuite, quasi 5000 km à avaler, l’équivalent de 5 fois un trajet Strasbourg-Brest ! Et puis, il resterait encore de la route jusqu’à la côte est, mais ça, c’est une autre histoire.
Toronto, on arrive.

Vingt heures après avoir quitter le Vanuatu, nous entâmons notre dernière étape, le Canada. Le vol était long. On a du passer par Auckland mais au final, on a bien digéré le décalage horaire. Tant mieux, parce que trois jours plus tard, Ian et Alana nous ont emenné découvrir la beauté de la forêt canadienne sur l’île de Vancouver. Nous avons fait une randonnée de 4 jours, le “Juan de Fuca trail”. Une marche entre des vielles forêts et des plages, une aventure assez géniale ! On a même croisé un ours, mais bon, comme dit le proverbe : il ne faut pas tuer les ours, même si on gagne beaucoup d’argent avec leur peau. Alors, on a fait du bruit, il s’en est allé et moi j’en blogue encore.

Vanuatu

Le Vanuatu, c’est un pays dont je ne connaissais même pas le nom jusqu’à l’année dernière. C’est d’ailleurs un peu pour ça qu’on a décidé d’y allé, on voulait voir des îles du Pacifique dont la culture a su rester traditionnelle. Après coup, j’ai tout de même réalisé que je connaissais l’ancien nom, les Nouvelles-Hébrides, même si je ne sais pas pourquoi vu que le pays est indépendant depuis 1980. Bref. Le Vanuatu, c’est un pays qui en a eu marre d’être en même temps une colonie française et britannique, alors ils ont décidé d’être indépendants – enfin, la légende raconte qu’ils en avaient surtout marre des britanniques… Donc, c’est un pays dont les gens parlent anglais, français, bichelamar et des dialectes. Comme le pays était une colonie hybride, la moitié de la population va dans des écoles anglophones, l’autre moitié dans des écoles francophones. C’est pas vraiment un cadeau d’avoir été une ex-bi-colonie. Enfin, il y a des gens qui se demande encore pourquoi il y a eu du canibalisme sur ces îles, alors que les gens étaient juste en train d’exprimer de manière traditionnelle leur frustration. Je tiens tout de même à souligner à tous mes blogo-lecteurs que j’ai parlé du canibalisme au passé puisqu’ils ont cessé cette manie de cuisiner les visiteurs depuis que Knorr leur vend des bouillons industriels pour la soupe.

Même si les traditions se perdent aussi au bout du monde avec l’introduction du capitalisme, on a quand même réussi à trouver un endroit pour dormir sans eau courante et sans électricité. Du coup, on blogue moins pour blaguer plus. Et puis, dans notre cabane en cocotier sur la plage, on s’y est senti bien. C’est un pays qui a le sens de l’hospitalité et qui possède une nature incroyable, on a l’impression de se promener dans un jardin avec toute la verdure et les fleurs. Dans les villages, les enfants courent et rient. Certains se promènent avec une grosse machette, mais ici, c’est normal et tout se passe bien. On se sent au bout du monde.

L’attraction du Vanuatu, c’est son volcan Yasur. Un volcan de moins de 400m dont on peut aller proche du cratère 4×4 et surtout, un volcan en éruption permanente. Une manière de se prendre pour Haroun Tazieff sans trop d’effort.

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Fidji

Le capitaine Megan a le plaisir de vous annoncer qu’il semble que l’île au trésor soit en vue …

Si le trésor, c’est des plages désertes avec des plongées avec des raies manta de plus de 4 mètres de large, alors oui, on l’a trouvé. Et pour les raies, lorsqu’elles passent a proximité, c’est un peu comme la scène de Star Wars où la caméra est sous un grand vaisseau impérial, on se sent petit …

Hong-Kong

D’Hong-Kong, on connait la vue depuis le Peak et la queue dans le métro.

Mais je savais qu’il y avait plus … des coins relativement sauvages avec des plages accessibles uniquement en rando ou part la mer. Une petite mise en jambe avant les Fijis.

Quelle foule ! Bong sang ! Il y a plus de quatre heures de queue pour visiter les pavillons les plus fameux, du coup, on est entré que dans les plus petits : Angola, Iran, Turkménistan, Slovénie, etc. Le site est grandiose et la seule promenade à travers les pavillions est déjà un grand émerveillement. Comme cette expo, c’est l’expo de la démesure, même après avoir beaucoup marché, on a peut-être juste vu un peu plus de la moitié des pavillons. Le plus grand et plus majestueux, c’est le pavillon chinois, une architecture moderne qui reprend certain symbole de la culture chinoise. Il a ses détracteurs, mais moi, je l’aime bien.
Nous avons terminé notre visite par un bâtiment en forme de soucoupe volante qui sera une salle de spectacle façon Paris-Bercy après l’expo. Après avoir profité de la vue après le couché de soleil depuis la soucoupe, nous sommes rentrés, fatigués.

Imaginez une colonne infinie de gros bus déverssant leur torrent de touristes au pied d’un mur tout neuf, tout bétonné… Bravo. Vous avez vu la muraille de Chine.
J’exagère, mais pas tant que ça. En Chine beaucoup de monde, c’est vraiment beaucoup de monde. On est juste passé devant cet endroit ultra touristique au nord de Beijing pour aller quelques kilomètres plus loin où le mur n’a pas été restauré et c’est vrai que la marche est un peu difficile, mais après le Ladakh, pas trop de problème. Les bétonneuses sont néanmoins au pied du mur, on s’estime heureux d’avoir eu ce moment, quasi seul sur le plus grand mur du monde.

Our first day in the Himalayas was easy – only 3 or 4 hours of flat hiking through a beautiful, mountain-lined valley. Soon after we had reached our first camp, a white mare gave birth to a cute wobbly-legged baby. All the male horses got excited. Apparently they fight for the claim of father… wonder why.

Our group was super nice. We were with 3 other tourists – 2 French students and 1 librarian from Hong Kong (who hopefully we’ll see again in HK). Our guide was always in high spirits and our cook was surprisingly good for being in the middle of nowhere. Funny, for us 5 tourists there was a team of 6 staff and 10 horses!! All for 40 US a day! … only in India.

The last real day of hiking we reached Kongmaru La – a pass at 5150m/ 16892 F. It was pretty exhausting – but very rewarding. We trekked for 2 hours up and 6 hours down – made for a long day. The top was nice; you could see mountains in all directions stretching like a blanket over the horizon.

Amritsar, ville importante pour les Sikhs car le plus grand temple de la communauté y s’y trouve. On a pas encore réussi à échapper à la chaleur, mais c’est notre dernière étape avant l’Himalaya. On est juste de passage et on a l’après-midi pour visiter Harmandir Sâhib – le Temple d’Or.

On ne connait pas grand chose du sikhisme et du coup, on se sait pas trop comment aborder ce temple. Mais apparemment, nous ne sommes pas les seuls et il y a des gens du temple qui sont là pour nous guider, il faut dire qu’il y a vraiment beaucoup de pélerins. Nous avons rencontré un couple de touristes américains qui nous ont dit avoir pleurés après avoir franchis la porte d’entrée. Ce n’était pas notre cas, mais le temple est vraiment magnifique comme essaye d’en témoigner cette photo :


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