May 2010

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Le ciel n’était pas bleu au dessus de Jodhpur, la ville bleue du Rajasthan, il y avait des tempêtes de sables dans le désert du Thar. Il faisait chaud aussi, très chaud. Le nord de l’Inde a des records de canicule en ce moment, il faisait déjà bien plus de 40° alors qu’on était venu à huit heures. Le palais de Jodhpur est vraiment magnifique, il est perché et domine la ville mais après deux heures de visites, nous étions bien heureux de pouvoir faire une pause dans un endroit climatisé.

Deux musiciens à l’entrée du Palais de Jodhpur.

Day 1-4: Delhi

We spent our first few days in Delhi running errands (step 1 buy a lonely planet!) and planning what we would do here in India (oh…  foresight … how sweet you could have been!)  It was nice though, because in between all that, we had a great time catching up with friends (through the ILO and travels) and seeing some beautiful sights (below, Humayun’s Tomb).

In the city, the poverty and wealth side by side are shocking (even when expected!). There are people sleeping on the side of the road (in mass), men pulling huge loads twice their size on carts…  On the other hand, we were kicked out of a restaurant a friend chose because Nico’s shirt didn’t have a collar!  We happily found another collar-less venue with ease…

Day 5 -16: Rajasthan

We spent a week and a half travelling around this very hot, very beautiful region.  I think my favourite city there was Udaipur – this romantic lake-side city is filled with gorgeous palaces and calm relaxed people.  Below’s a pic of the sunset we caught there.

Throughout the region, the architecture is amazing.  Even aside from the delicate beauty of the Taj Mahal, every palace and fort we’ve visited have been pretty awe-inspiring. Some of the hotels and restaurants too – they’re in these 250-year-old buildings with beautiful courtyards centered around fountains, with ornate doorways and draping plants.

Wandering around residential neighbourhoods, the kids are super cute and the people friendly. It’s strange:  in addition to asking us to shake their hands, take their photo and, on occasion, for money, the other common request is for pens.  I’m really curious which former tourists came with mass amounts on pens… perhaps it was in the old lonely planet recommendation.

The streets are filled with animals – we even got a few glimpses of elephants! Monkeys and camels too! Cows here sorta resemble stray cats or dogs – they’re everywhere, wandering the street, nosing through the same garbage that any street animal would.

On revient de Moynaq, c’était un long voyage, mais on tenait à aller voir ces vieux bateaux ancrés dans le sable et essayer de sentir ce qu’est le désastre de la mer d’Aral.

La route pour aller à Moynaq est longue et droite, on roule à travers une plaine dont ne voit pas le bout. Le soleil est lourd malgré un léger voile à l’horizon, il fait chaud. Le paysage est monotone, on passe à coté de cultures de cotons et riz avec certaines parties plus sauvages. Le travail est encore largement manuel, les gens travaillent accroupis dans les champs avec de temps en temps, un ancien tracteur bleu à trois roues, un vieux modèle soviétique.

La ville en elle-même a vraiment des allures de ville côtière, les maisons sont en torchis blanc avec des portails bleus. Au bout de la ville, il y a une falaise avec quelques bateaux dans le sable en contre-bas. Ici, c’était un endroit avec une mer assez profonde pour permettre aux bateaux de mouiller, maintenant, il n’y a plus d’eau, plus rien. Les bateaux sont très rouillés, la mer a disparu ici dans les années 70. Le gouvernement en a laissé une poignée pour mémoire, les autres ont été enlevé fur et à mesure.

La côte est désormais à 160 km et il ne reste quasi plus rien de la mer en elle-même. La région du Khorezm, autrefois fertile n’est plus qu’un désert maintenant. La mer créait un micro-climat grâce à l’eau qui s’en évaporait ; il fait désormais très chaud en été et en hiver, les vents sibériens font tomber le mercure à 40° en dessous de zéro. Tout ça est bien sûr causé par la surexploitation des deux rivières, l’Amou Daria et le Syr Daria dont l’eau est utilisée pour la culture du coton. La culture du coton dans la région est le résultat d’un mariage forcé par les soviétiques, un mariage avec l’enfer. Le coton est désormais la plus grande source de revenu dans la région et l’abandon de cette culture rendrait nombre de personnes sans emploi. Vers quoi d’autre pourraient-ils se tourner maintenant qu’il n’y a plus rien ?

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Départ de Samarkand en direction de Boukhara, on est à bord du “sharq”, un train express qui relie ces deux anciennes villes de la route de la soie. Megan est a côté de moi et essaye de dormir, on s’est levé tôt les jours précédents et le trajet est assez long, le train va mettre presque quatre heures pour arriver. Moi, je n’arrive pas à fermer l’oeil malgré les boules quies, le wagon a des allures de discothèque avec de la musique russe dont le contrôleur a déjà augmenté le volume deux fois …

Samarkand, c’est une ville qui a vu passé les caravanes de la route de la soie, qui s’est vu être la capitale de l’empire de Tamerlan (en persan : Timur Lang) et qui a vu passé les urbanistes soviétiques. Son destin est désormais entre les mains du “président” Karimov qui décidé de restaurer les différents monuments. Nous sommes allés à la périphérie de l’ancien centre pour voir les ruines de l’ancien observatoire … On y a vu des pelles mécaniques, plusieurs dizaines d’ouvrier et beaucoup de béton. On a soudainement compris pourquoi ces travaux exigés par Karimov pouvaient être critiqués.

Photo de la mosquée Bibi-Khanym et de Shah-i-Zinda.

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En arrivant à Tashkent, on s’est rendu compte qu’au même moment l’ADB (Asian Development Bank) avait sa rencontre annuelle ici. Trois jours plus tard, on a partagé le train pour Samarkand avec des membres de l’organisation qui ont le droit de faire un peu de tourisme après la réunion. Du coup, on a également eu cet accueil folklorique.

A sunset in Istanbul – we’ve had a very relaxing time here, meeting up with old friends and wandering around the city.

Here’s Nicolas in the Aya Sofya – the golden ceramics you see were covered for centuries by plaster in this church/mosque/museum.